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Afin de guider les usagers de la route dans les zones sensibles, le code de la route prévoit l’utilisation de balises de signalisation. C'est le cas pour les virages dangereux, les intersections, les zones de travaux ou lorsque le marquage au sol nécessite d’être complété pour être plus clair.

Les balises peuvent avoir différentes utilités : empêcher les automobilistes de tourner ou de faire demi-tour, séparer une route qui se sépare en deux (route divergente), signaler un virage ou une intersection, indiquer les règles de circulation, etc.

Quels sont les différents types de balises de signalisation ?

Il existe différents types de balises qui permettent de signaler les différentes zones à potentiel danger. Elles peuvent prendre différentes formes et être de couleurs différentes selon ce qu’elles indiquent. 

Les balises auto-relevables

Les balises auto-relevables peuvent indiquer diverses consignes aux usagers de la route : sens de circulation, séparation de voie ou encore une zone de travaux. 

Elles ont l’avantage de ne pas se casser à l’impact. En effet, si un véhicule heurte une balise, cette dernière va se plier pour le laisser passer, puis va retrouver sa forme d’origine. 

Le double avantage de ce système est qu’il n’est pas nécessaire de changer les balises routières à chaque choc et qu’elles n’abiment pas les voitures.

Les modèles les plus courants sont la balise J11, la J12 ainsi que la K5D.

Les balises d’intersection et de virage

Comme leur nom l’indique, ces balises se placent au niveau d’une intersection ou d’un virage. Cela permet de prévenir l’automobiliste de l’aménagement de la route. 

La balise de virage peut être de type panneau (balise J4) ou de type poteau (balise J1). La balise J1 est à implanter à intervalle régulier tout le long du virage. 

La balise d’intersection est cylindrique de couleur blanche avec une bande rétror éfléchissante rouge. Elle se place avant une intersection hors agglomération.

Les balises murales

Les balises murales sont des panneaux de signalisation qui s’installent sur un mur dans les situations où l’implantation d’un panneau classique n’est pas possible. 

Elles permettent d’indiquer les consignes à respecter aux usagers de la route : sens ou stationnement interdit, stop, etc. 

Comment installer une balise routière ?

Il existe différents moyens de mettre en place une balise de signalisation. En fonction de son type, elle aura une fixation différente : grâce à une douille, sur poteau, sur platine, etc.

Tout est expliqué dans la description de chaque balise. 

La fixation avec une douille ou une platine anti-arrachement

Certaines balises doivent être fixées au sol à l’aide d’une douille M12 ou d’une platine anti-arrachement. C’est le cas des balises J11, J12 et K5D ainsi que les balises auto-relevables ayant une structure monobloc. 

Pour ces balises, il faut percer un trou de diamètre 16 mm et de 120 mm de profondeur (150 mm pour une platine anti-arrachement), nettoyer le trou et le souffler pour enlever la poussière. Injectez de la résine bi-composant, mettez en place la douille ou la platine. Après 15 min de séchage, fixez la balise sur la douille ou la platine l’aide d’une clé de serrage.

Découvrez notre article de blog qui vous explique tout sur cette méthode de fixation. 

La fixation sur platine ou sur fourreau

La fixation de certaines balises se fait sur platine ou à l’aide d’un fourreau.

Celle sur platine se fait à l’aide de tirefonds qui se fixent dans le sol. 

La seconde méthode consiste à sceller un fourreau dans le sol et à y insérer la balise. C’est notamment le cas pour la balise J13. 

La fixation sur poteau

Les balises de type panneaux comme la J4 ou la J5 s’installent sur un poteau. Elles sont adaptables à tous les types car elles possèdent des rails dans leur dos.

Ces dernières permettent d’y insérer des brides de fixations adaptées au poteau et fixer ainsi le panneau.

Le nombre de brides nécessaires dépend du panneau.

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